Gâteaux aux myrtilles
Samoëns, pour un goûter.
Je ne résiste pas à une promenade à vélo à Samoëns. Alors je pourrais vous parler de ce charmant village des montagnes du Giffre, animé hiver comme été. De son histoire, de ses magnifiques paysages, de son jardin botanique, eh bien non. Moi ce sont d’autres trésors qui font mon bonheur. Eh oui, la gourmande que je suis est prête à rouler 2 heures, pour manger un gâteau à Samoëns. Mais pas n’importe quelles pâtisseries, attention, je parle de gâteaux aux myrtilles.
Si cette petite baie, incontournable de la gastronomie savoyarde, est présente sur presque toutes les cartes de restaurant en sorbet ou en tarte, chez tous les artisans boulangers ou pâtissiers, à Samoëns pour moi, elle est fêtée. Je ne sais plus la première fois où j’ai goûté un saveur du Giffre ou une brioche Septimontaine. Mais depuis, il me reste le souvenir d’un feu d’artifice en bouche. Et l’envie d’y regoûter dès que l’occasion se présente. Normal donc, quand on en est le vendredi soir à parler de notre sortie du dimanche, que régulièrement je choisisse le format « Goûter à Samoëns ». Et ce n’est pas peu dire, que ce sont des gourmandises qui se méritent. Parce qu’il faut la monter tout de même la côte de Châtillon sur Cluses. Qu’est ce qu’elle est longue. Et cette vallée, à n’en plus finir qui précède l’arrivée. On à beau rire, à me lire, dire que non, c’est pas si long, non c’est pas si raide, je demande à vérifier. Je scruterai sur Strava la prochaine fois. En attendant je ne pourrai pas aller plus loin. Il me faut un arrêt gâteaux aux myrtilles juste à Samoëns, ici, et pas plus loin.
Gâteaux ou brioches, mais aux myrtilles
Donc mon arrêt goûter préféré, enfin mes arrêts, pour être tout à fait honnête, sont au centre du village, dans la zone piétonne. Il y a la boulangerie Tiffanie et son saveur du Giffre. Mais quel régal! Faut dire que je n’ai pas la recette, mais qu’avec la quantité de beurre et de sucre que j’imagine y être, ça ne peut être que bon. Il fond dans la bouche à peine enfourné. Cette sorte de tourte de pâte brisée, fourrée de poudre d’amandes et de myrtilles compotées, saupoudrée de sucre glace est un pousse au crime de gourmandise. Il existe aussi à la framboise, mais je le trouve trop sucré, et vraiment ma préférence vous l’aurez compris va à la myrtille. Ah! J’aurai pu aussi vous parler de leur septimontain, du nom des habitants. Un gâteau de ménage à la myrtille (encore), spécialité du coin. Mais bon, vraiment, fallait choisir.
Surtout que c’est pas fini. À Samoëns, j’ai découvert une autre tuerie. La brioche Septimontaine. Et celle-ci est à déguster à la Jaÿsinia. Création du chef Thierry Froissard, meilleur ouvrier de France en glace, c’est une brioche au beurre, crème fraiche, sucre et myrtilles. Elle est fondante à souhait, tellement, que je trouve qu’il n’y en a jamais assez. Le must, la déguster, installée en terrasse, à l’ombre, accompagnée d’un thé au jasmin, pour se remettre de la montée et se préparer à la descente. Parce que c’est bien beau de vouloir faire un goûter à Samoëns, mais après il faut rentrer à Sallanches. Et cette fois on ne pourra pas me contredire, après la descente, la portion Cluses-Sallanches, n’est qu’un long, très long, faux plat.
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